Assurance-vie : quelles allocations pour quels profils de risque ?

Si l’assurance-vie est adaptée à tous types d’épargnants, les allocations d’actifs sont déterminées à partir du profil de risque de chaque épargnant. Les assureurs en ont mis en place quatre types, à partir desquels ils définissent les différents arbitrages. Il s’agit des profils suivants : sécuritaire, équilibré, audacieux et offensif et cela s’applique pour l’arbitrage sous mandat, c’est-à-dire sous la gestion dite pilotée. Cette option diffère de la gestion libre qui est associée à l’arbitrage libre ou automatique.

 

La détermination de votre profil de risque au moment de la souscription

Votre assureur a non seulement le devoir de conseil, mais il doit également aligner ses suggestions d’investissement à votre profil. C’est pourquoi, il vous remet un formulaire à remplir au moment où vous souscrivez à votre assurance-vie. Il s’agit d’un questionnaire ayant pour but de mieux cerner vos connaissances en termes de placements financiers, d’en apprendre davantage sur vos objectifs patrimoniaux et de situer votre niveau de sensibilité aux risques. idem en ce qui concerne votre situation financière et votre horizon de placement ainsi que votre âge – paramètre définissant également votre limite quant à votre exposition aux risques.

C’est à partir de ce questionnaire qu’il enregistre les informations recueillies afin d’organiser l’arbitrage de votre contrat.

 

Le profil sécuritaire : 60% de fonds en euros

Ce profil est celui des épargnants désirant sécuriser leur capital. Les fonds en euros qui sont des fonds obligataires sont sollicités dans la constitution du portefeuille, à hauteur de 60%. Les fonds immobiliers seront privilégiés à hauteur de 20%, de même que les fonds flexibles.

 

Le profil équilibré 50% de fonds en euros et 50% d’unités de compte

Ce profil est sélectionné dans le cadre de la recherche de rendement, couplé à un certain niveau de garantie du capital également. Ainsi, le portefeuille sera constitué de 50% de fonds en euros, le reste étant des produits structurés, des fonds immobiliers et différents types d’actions. Par conséquent, les risques sont plus élevés que ceux du portefeuille associé au profil sécuritaire.

 

Le profil audacieux : 70% d’unités de comptes

Le profil audacieux ou dynamique permet d’enregistrer plus de rendement, en contrepartie d’un niveau de risque élevé. Il est recommandé aux épargnants dont l’âge de départ à la retraite est encore éloigné et si leur situation financière et personnelle le permet. Ce profil privilégie 30% de fonds en euros et 70% d’unités de comptes répartis entre plusieurs différentes classes d’actifs, dont majoritairement des actions.

 

Le profil offensif : 65% d’actions, 25% de fonds diversifiés et 10% de fonds en euros

Les risques sont particulièrement élevés pour le portefeuille associé au profil offensif. Cependant, l’objectif est de générer le maximum de rendement, et cette option est recommandée sur le long terme (entre 6 ans et 8 ans), pour les épargnants qui estiment que le jeu en vaut la chandelle.

Les allocations ne privilégient que 10% seulement de fonds en euros, tandis que les actions sont majoritaires : 65%. Environ 25% du portefeuille se composent de fonds immobiliers et de produits structurés.

 

Une liberté totale sur les allocations pour la gestion libre

La gestion libre est celle qui est totalement dissociée de la gestion sous mandat, car c’est l’épargnant lui-même qui détermine ses allocations, de même que la fréquence de ses arbitrages. Veillez ainsi à toujours adapter votre portefeuille avec votre profil de risque et votre horizon de placement, de même que l’évolution de votre situation financière et personnelle, sans oublier le paramètre se rapportant à l’âge. De manière générale, plus vous avancez en âge, plus la nécessité de sécuriser votre capital est de rigueur.

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